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  • Salut les fan de lectures !

    Les feuilles des platanes commencent à jaunir, l'agitation urbaine reprend ses droits après un été apaisé, les températures descendent subitement, nous faisant ranger les affaires estivales au profit des pulls et autres pantalons, c'est effectivement septembre et la rentrée ! Les JO ont occupé une grande place dans nos vacances, à tel point qu'on a pu parfois "oublier" ou laisser sur un coin de table de nuit des lectures prévues ! Je dois bien avouer faire partie de ces supporters français, avides de nouvelles médailles et je n'ai pas lu assez 😞 La rentrée littéraire doit combler ce vide et je la trouve particulière cette année. La quantité est certes, une fois de plus au rendez-vous, mais qu'en est-il de la qualité ou de titres "gros porteurs" tels nos héros d'enfance. Thorgal représente ces sorties fortes en terme de ventes, avec un one-shot centré sur sa période sombre : Shaigan. Mais j'ai quand même l'impression qu'il est un peu seul, Blake et Mortimer, la suite du très attendu 1629 les naufragés du Jakarta, notre ami amnésique XIII, Marini poursuivant ses aigles de Rome, tout ceci est prévu courant novembre, un peu avant les fêtes de Noël. C'est dans un registre un peu moins médiatique qu'il faut trouver les perles de la rentrée et là-dessus, vous pouvez compter sur nous !

    Au rayon mangas, Isabella Bird tome 11 poursuit son voyage en terres japonaises ; l'excellent, que dis-je, le prodige Gou Tanabe sort le 3ème tome de l'adaptation de Lovecraft : L'abomination de Dunwich. Le Breaking bad nippon Manchuria opium squad tome 14, Leviathan deep water tome 5, bref de très bonnes sagas moins connues que Kaiju8 et Bluelock , qui vont néanmoins illuminer septembre, bien entouré par un lot ininterrompu de nouvelles série.

    Les comics avec un second tome de Kaya , un nouvel omnibus du run de Brubaker sur Captain America, l'éditeur Urban poursuivant sa réédition de chefs d'oeuvres en version souples "Nomad" avec des titres tels que Sheriff of Babylon ou du Batman, un Tom King revisitant le pingouin, dans le sillon de la série du même nom ....

    Enfin, le "franco-belge" avec un troisième tome de Slava, idem pour l'histoire vraie de  Madeleine résistante du prolifique Morvan; et de petites pépites comme Les yeux doux, Peter Pan de Kensignton, et la reprise de Sa majesté les mouches par la talentueuse hollandaise Aimée de Jongh (souvenez-vous son excellent Jours de sable) ; sans oublier la suite de Bomb X et la fin de l'histoire du pirate Raven ou encore celle de Vesper.

    Nous avons de quoi faire en attendant le feu d'artifice de fin d'année et son cortège de sorties plus commerciales, sans mauvais jeu de mot 😉 

  • Salut les fan de lectures !

    Les feuilles des platanes commencent à jaunir, l'agitation urbaine reprend ses droits après un été apaisé, les températures descendent subitement, nous faisant ranger les affaires estivales au profit des pulls et autres pantalons, c'est effectivement septembre et la rentrée ! Les JO ont occupé une grande place dans nos vacances, à tel point qu'on a pu parfois "oublier" ou laisser sur un coin de table de nuit des lectures prévues ! Je dois bien avouer faire partie de ces supporters français, avides de nouvelles médailles et je n'ai pas lu assez 😞 La rentrée littéraire doit combler ce vide et je la trouve particulière cette année. La quantité est certes, une fois de plus au rendez-vous, mais qu'en est-il de la qualité ou de titres "gros porteurs" tels nos héros d'enfance. Thorgal représente ces sorties fortes en terme de ventes, avec un one-shot centré sur sa période sombre : Shaigan. Mais j'ai quand même l'impression qu'il est un peu seul, Blake et Mortimer, la suite du très attendu 1629 les naufragés du Jakarta, notre ami amnésique XIII, Marini poursuivant ses aigles de Rome, tout ceci est prévu courant novembre, un peu avant les fêtes de Noël. C'est dans un registre un peu moins médiatique qu'il faut trouver les perles de la rentrée et là-dessus, vous pouvez compter sur nous !

    Au rayon mangas, Isabella Bird tome 11 poursuit son voyage en terres japonaises ; l'excellent, que dis-je, le prodige Gou Tanabe sort le 3ème tome de l'adaptation de Lovecraft : L'abomination de Dunwich. Le Breaking bad nippon Manchuria opium squad tome 14, Leviathan deep water tome 5, bref de très bonnes sagas moins connues que Kaiju8 et Bluelock , qui vont néanmoins illuminer septembre, bien entouré par un lot ininterrompu de nouvelles série.

    Les comics avec un second tome de Kaya , un nouvel omnibus du run de Brubaker sur Captain America, l'éditeur Urban poursuivant sa réédition de chefs d'oeuvres en version souples "Nomad" avec des titres tels que Sheriff of Babylon ou du Batman, un Tom King revisitant le pingouin, dans le sillon de la série du même nom ....

    Enfin, le "franco-belge" avec un troisième tome de Slava, idem pour l'histoire vraie de  Madeleine résistante du prolifique Morvan; et de petites pépites comme Les yeux doux, Peter Pan de Kensignton, et la reprise de Sa majesté les mouches par la talentueuse hollandaise Aimée de Jongh (souvenez-vous son excellent Jours de sable) ; sans oublier la suite de Bomb X et la fin de l'histoire du pirate Raven ou encore celle de Vesper.

    Nous avons de quoi faire en attendant le feu d'artifice de fin d'année et son cortège de sorties plus commerciales, sans mauvais jeu de mot 😉 

  • Dernières Critiques

    • Tomcat
      Note :
      Pour tous les fans de Romain Hugault (dont je fais partie), la sortie d'un nouvel album est un évènement. Il faut dire que si vous aimez l'aviation et les femmes pulpeuses et de caractère, il est le dessinateur qu'il vous faut lire. Autant vous dire que quand il s'attaque à ce monstre de notre culture collective qu'est le tomcat, mythique avion de combat moderne s'il en est, on l'attend au tournant. 

      Malheureusement j'ai trouvé ce tome trop documentaire, et finalement, même si le destin de la première femme pilote de chasse américaine est passionnant, c'est trop court et trop peu romancé pour ne pas être lu en coup de vent. Certes, les pages de Romain Hugault sont sublimes, mais si en plus vous ajoutez que dans la guerre aérienne moderne, les gun fight ne sont plus au coeur du sujet, vous obtiendrez un tout qui manque un peu d'intensité dramatique et d'enjeux. Et comme en plus le sujet est sérieux, ne comptez pas sur une scène frivole pour rehausser votre intérêt. 

      Alors oui ce Tomcat est un bel objet, une belle bd que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire une fois avec avidité, mais il sera je crois malheureusement vite oublié, et ne pèsera en tous cas pas bien lourd dans la bibliographie de Romain Hugault face au Grand Duc ou au Pilote à l'Edelweiss.
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    • Lawmen of the west
      Note :
      Grand Angle et Tiburce Oger ne lésine pas sur cette série de one shot des "Of the West". Après Go West young man, Indians, et Gunmen, voici désormais Lawmen. La recette est toujours la même, Tiburce Oger nous livre une série d'histoires courtes sur des évènements historiques de la conquête de l'Ouest Américaine à l'aide d'une pléthore de dessinateurs tous plus talentueux les uns que les autres. 

      J'ai été d'ailleurs très surpris par le style et les planches de Jef qu'on avait vu dans un style bien différent sur ses propres one shots ces dernières années. 

      Le problème de ce genre d'albums, c'est que le format d'histoires courtes est très frustrant, surtout que le niveau d'intérêt des anecdotes choisies par Tiburce Oger reste assez variable. On sait que Tiburce Oger est plus que passionné par le sujet et que c'est un formidable conteur, mais honnêtement mon intérêt s'amenuise désormais à chaque tome de cette série, que l'on oublie finalement un peu vite. Pour les passionnés de Western comme moi cela reste une belle lecture, mais qui ne va plus titiller les ténors du genre. 

      Graphiquement par contre, il y a encore une fois du très très beau. Certaines planches sont juste magnifiques.
      • 5 réponses
    • Les nouvelles aventures de Barbe-Rouge - Tome 4 - Chasseur d'esclaves
      Note :
      Allez hop, on avait oublié d'en parler de celui-là mais début septembre on a vu passer le tome 4 des nouvelles aventures de barbe-rouge. Pour rappel cette série mythique de ma jeunesse a été relancée jusqu'ici avec succès grâce à une qualité certaine.

      Et bien ce tome 4 ne fait pas exception à la règle, car si j'ai trouvé le scénario de Jean-Charles Kraehn parfois un brin facile et rapide, il a le mérite de laisser la part belle à l'aventure, aux parfums de rhume t d'antilles et à nos personnages bien connus. Les dessins de Stefano Carloni sont toujours aussi réussis, donnant beaucoup de charme à la série et la rapprochant des ténors du genre (1629, Raven, Barracuda par exemple). Bon on n'est pas encore tout à fait sur le même niveau mais cela reste très plaisant, car le lecteur d'aventure pirates en bd a été très très bien habitué ces dernières années. L'héritage franco belge est bien assimilé et digéré sans pour autant dénaturer l'original et c'est un plaisir de voir cette série renaître et évoluer ainsi.

       

      Je ne peux que recommander les nouvelles aventures de barbe rouge pour tout amateur de piraterie en bd qui se respecte !
      • 2 réponses
    • Le château des étoiles - tome 7 - Planète des brumes
      Note :
      Il fallait bien que cela arrive un jour. Je pense que l'ensemble des 6 premiers tomes fut un coup de coeur pour moi, y compris d'ailleurs les 2 tomes du spin off sur vénus. Alex Alice est pour moi parmi ce qui se fait de mieux en bd depuis vingt ans. Pourtant je vous avoue que j'ai eu une pointe de déception pour cet album au niveau graphique. Alors attention hein, je dis bien juste une pointe, cela reste très beau, n'en doutez point. Mais j'ai trouvé parfois un petit manque de détails, quelques visages moins expressifs et empathiques que d'habitude. C'est suffisamment rare chez Alex Alice pour que cela m'ai surpris. Les paysages et décors restent superbes, et les couleurs toujours aussi belles. Notez aussi que c'est terriblement subjectif, peut être que j'ai été influencé par un état d'esprit moins positif au moment de ma lecture, ou par la profusion de superbes sorties récentes. Je ne sais pas trop vous dire, mais le fait est que je me suis senti moins immergé dans son dessin, une fois n'est pas coutume. 

      Par contre niveau scénario on reste sur du très bon, dans la lignée des tomes précédents, de l'aventure, un brin d'humour, des personnages bien pensés, des rebondissements et cette extraordinaire capacité à nous créer du merveilleux sous les yeux. Tout simplement enchanteur. A noter qu'une fois encore la couverture est sublime. 

      Bref pour les amateurs de la série foncez quand même sur ce tome, il n'y a pas d'équivalent à ma connaissance sur ce genre là, et pour les autres, et bien commencez par le tome 1 🙂
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    • Dad tome 11 - Flashbacks
      Note :
      En voila une idée qu'elle est bonne ! Quand on commence à avoir fait le tour des blagues familiales, qui obligent à garder les enfants "jeunes" car à la maison, pourquoi ne pas se retourner sur les épisodes que nous ne connaissons pas du passé de notre famille ?

      C'est ca la bonne idée ! 

      Et c'est bien foutu. Un petit trop centré sur Panda à mon gout (ou il aurait fallut 3 tomes) mais très rigolo. La petite Panda est magique et Ondine très rigolote. Roxane entre peu en compte (quand je vous disais qu'il manquait un tome) et bébérenice nous dévoile.... ses origines ! On rigole bien tout au long d'un album qui nous surprend dans une série que l'on pensait ne plus pouvoir le faire.
      • 0 réponse
    • W0rldtr33 tome 1
      Note :
      En voilà une histoire surprenante. En effet au vu du résumé, je m'attendais à un thriller informatique ou à une dérive type "Terminator" mais je ne m'attendais pas à... un thriller horrifique.

      Et c'est pourtant bien ce que l'on a. Si le fond d'informatique et d'anticipation est bien présent, on a un bien un premier tome qui est essentiellement un tome qui ressort par l'angoisse qu'il procure. La folie meurtrière des gens "infectés" par l'undernet est super violente et bien mise en image. Notre tueuse en série a beau être nue, ce plus ses meurtres que son physique qui choque...Un vrai thriller ou le monde plonge dans l'horreur.

      Cette critique de la dérive extrémiste des réseaux sociaux, dont l'acquisition par Musk de twitter est le début, est assez frappante. Comme si James tyrion IV avait mixé orange mécanique et instagram, secoué le tout et voir ce qu'il pouvait en sortir comme horreur.

      Le récit est bien mené avec des courtes parties dans le futur qui ajoutent à notre questionnement autant qu'elles nous promettent un scenario plus ambitieux que celui imaginé en lisant le résumé.

      En bref un premier tome angoissant qui lance un thriller intriguant qui révéla l'ensemble de son potentiel dans les prochains tomes.
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    • Etincelle
      Note :
      Après avoir adapté de la littérature jeunesse avec L'île du crâne notamment, Maxe L'Hermenier scénarise une très jolie histoire animalière au soupçon de fantasy. Tout commence par un immense feu de forêt aux conséquences dramatiques pour l'arbre millénaire. Ce dernier en tant que père de la forêt se consume, mais dans un ultime souffle de vie crée une étincelle, cette petite magicienne pouvant redonner vie au monde végétal. Projetée vers d'autres cieux afin de ramener l'espoir, elle va tomber sur Goup un jeune renard en mal d'aventures. Ensemble ils vont partir à l'encontre d'un vieux sage pour y trouver des réponses. On pense à l'animé Pompoko à la lecture de ce superbe one-shot, un monde forestier, des animaux parlants, un soupçon de magie et un message écologique en toile de fond nous ramenant à la réalité. L'autre détail frappant est le dynamisme dans les planches, Pauline Berdal insuffle un réel mouvement aux personnages, avec un découpage progressif de l'action, ou encore des protagonistes mis en plusieurs situations sur une seule et même planche. Un exercice de style agréable, magnifié par des couleurs éclatantes et un trait rond tout en douceur. Quelques petites touches d'humour ponctuent la lecture, on ne s'ennuie pas une seconde. L'aspect contemplatif du dessin, ajouté à une quête semée d'embûches, vous donnera envie de replonger dans le livre une fois terminé. C'est prenant, touchant et adapté à tous les âges, de l'excellente BD jeunesse !
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    • Dawnrunner
      Note :
      Et bien voilà, très grosse claque de la rentrée pour moi que ce Dawnrunner. Alors attention, probablement que pour les amateurs de mangas, ce sera peut être un peu déroutant, voir décevant, tant le thème des Mechas affrontant des Kaijus pour le sort de l'humanité a déjà été vu, lu, revu, et relu, et avec des oeuvres majeures et références comme Evangelion par exemple. Même le cinéma américain s'en est emparé avec le sympathique et surprenant Pacific Rim notamment. 

      Et bien là, on est vraiment vraiment vraiment très proche de ces histoires là. Mais en très fort également, puisque Ram V nous montre qu'on peut encore raconter une histoire dont on a envie de lire la suite page après page, alors même qu'on pense déjà la connaître. Mais c'est aussi cela la puissance des grands mythes, combien de fois a-t-on lu l'histoire d'Arthur ? De l'illiade ou de l'odyssée à travers les yeux d'un nouvel auteur et pourtant toujours avec plaisir ?

      Bref, c'est du neuf avec du vieux, on est bien d'accord, mais c'est plus que bien fait, c'est nerveux, beau, et la dimension intime des personnages prend vite le dessus sur le reste, en douceur et en finesse mais qui finalement balaye peu à peu le reste. Graphiquement Evan Cagle nous livre de bien belles planches, dont certaines sont certes un peu complexes et pas toujours faciles à comprendre mais qui ont une grande puissance et une belle nervosité. On ne s'ennuie pas une seconde, et les personnages humains ne sont pas délaissés au profit des méchas et des Kaijus.

      Bref, foncez si vous n'avez pas peur de lire encore une oeuvre sur ce thème là. 

       

       
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    • La maison des impies
      Note :
      J'attends toujours les nouvelles productions de Brubaker et Phillips pour leur récit explorant les genres fantastique, polar ou encore thriller. Avec la maison des impies, les auteurs reviennent sur un sujet qu'ils avaient déjà abordés dans la série Reckless. En effet, une fois de plus, l'intrigue se tourne vers les cultes satanique ayant bouleversés les États-Unis dans les années 80. Brubaker maitrise l'écriture de son histoire avec des flashbacks pour apprendre aux lecteurs comment des enfants se sont retrouvés à inventer des histoires sur le diable et des cérémonies démoniques. Puis, on retrouve ces enfants devenus adultes dont une jeune femme détective un peu perturbée qui va devoir faire équipe avec un agent du FBI pour enquêter sur des meurtres. Les dessins de Sean Phillips gagnent en finesse et détails d'album en album. Le trait est plus clair toujours très réaliste pour mieux coller à l'intrigue. La mise en couleur de Jacob Phillips vient parfaire l'ensemble.
      Ce one shot n'est pas forcément la meilleure production des deux auteurs mais cela ne gâche ne rien le plaisir de lecture. J’espère que les auteurs reprendront Reckless en 2025.
      • 0 réponse
    • Druydesses tome 1
      Note :
      Nouvelle parution de l'éditeur Jungle au fort accent de légendes celtiques ! En effet nous suivrons le destin de trois jeunes femmes durant leur formation de "druides" dans la forêt sans fin. Trois femmes bien différentes avec chacune des qualités et des défauts, mais on perçoit vite au fil des pages que leur association sera bénéfique pour elles et le Cercle du Chêne en proie à une terrible menace. Place donc au "girl power" dans cette aventure où de nombreux mots sont féminisés comme druydesse ( oui l'une d'entre elles insiste pour le Y à la place du I ) ou encore chevaleresse. Vous allez découvrir qu'elles n'ont absolument pas besoin d'hommes ou de preux chevaliers pour accomplir leurs quêtes, dont une revisitant le mythe de la princesse "endormie" 😉 . De l'humour, de l'action, du mystère, un cocktail efficace pour une lecture agréable qui ravira les jeunes filles rêveuses d'aventures et de magie ! Les illustrations sont réalisées par Sandra Violeau, une habituée de l'éditeur puisqu'elle avait réalisée les cinq tomes de Ayati. Les décors sont soignés et détaillés, les personnages bien reconnaissables, certaines mimiques semblent un peu figées parfois mais rien de bien dramatique, les couleurs sont éclatantes rendant encore plus magique le monde environnant. Un premier tome sympathique, laissant entrevoir de belles promesses pour la suite.
      • 0 réponse
    • L'alchimiste - tome 3
      Note :
      Direction les Cyclades avec la fameuse île Santorin comme destination pour nos jeunes aventuriers ! La quête de la pierre philosophale se poursuit dans un rythme effréné, car Masque d'Acier est toujours à leur trousse avec la tempétueuse Salamandre. Une fois de plus, tout va très vite pour nos archéologues en herbe dans ce second tome riche en rebondissements ! La course poursuite vers ce "trésor" va les soumettre à de nouvelles énigmes, tâches d'autant plus difficiles sous la pression de Masque d'Acier qui a créé deux automates s'avérant être de fins limiers aux nombreuses ressources. Les retrouvailles vont être épiques et vous laisser sur une fin, énigmatique 😉 ! L'attente du quatrième tome sera longue !

      Alexandre Saint-Genez nous gratifie une nouvelle fois de son dessin rond et lumineux, avec des planches aérées, une grande palette de couleurs accompagnée d'effets visuels sympas dans les parties sous-marines. Académique et efficace, on sent la patte de Barbucci qui chapeaute la direction artistique.
      • 0 réponse
    • Guerres et dragons - Tome 3 - Le Kongamato
      Note :
      Quelle bonne idée que d'avoir délocalisé ce guerre et dragon de la scène européenne/américaine, cela apporte un peu de fraicheur. Bon les guerres en angola et les atrocités qui y sont commises ne nous sont pas totalement inconnues, mais cela renforce le mélange des genres voulu par cette série. 

      Ce tome 3 Le Kongamato  se lit facilement et les dessins sont à la hauteur de la série, même si l'on regrettera parfois le rendu un peu trop "informatisé" et standard de l'ensemble. Les mises en scènes et les personnages sont clairs, c'est agréable.

      Côté narration c'est finalement assez classique, peut être un peu trop à mon goût, sans compter un léger message en arrière plan qui à la fermeture du livre m'a semblé un brin moralisateur et désagréable et pas tout à fait à la hauteur des enjeux décrits dans le livre. Mais je pinaille peut-être. Guerres & Dragons reste une bonne série divertissante pour les grands lecteurs de fantasy qui ont envie d'essayer quelque chose d'un peu différent.
      • 0 réponse
    • Mémoires de gris
      Note :
      Sylvain Ferret l'auteur de la trilogie Talion revient avec un album imposant sur un récit médiéval avec une pointe de fantastique autour du mythe des fées. Ferret nous raconte le retour d'un chevalier blessé lors d'une croisade de retour dans la province de Gris. On découvre toutes les difficultés pour les habitants, les paysans et les nobles de payer les taxes imposées pour contribuer à l'effort de guerre. Des innocents et enfants sans argent se regroupent dans les forêts pour survivre en volant les convois de nourritures. En parallèle de l'histoire présente, on découvre le passé avec l'enfance du chevalier Pierre de Brume et Marion la guérisseuse. Les deux amis amoureux partagent un secret détruisant leur vie. L'histoire se veut très réaliste dans le contexte et son traitement tout en ajoutant une touche de fantastique avec Marion utilisant des pratiques de sorcière. Les dessins de Sylvain Ferret sont de grande qualité pour représenter ce récit complet imposant avec plus de 240 pages. Les planches sont très détaillées pour l'histoire présentes et des planches plus simple d'une seule couleur pour les flashbacks.
      Mémoires de gris est un récit très sombre dans sa globalité, le chevalier n'est pas un héros mais un homme torturé par la vie, la guérisseuse est considérée comme une sorcière en essayant d'aider le peuple. Mémoires de gris est un récit intente et fort entre vengeance et jalousie.
       
      • 2 réponses
    • Zorro la légende (Alex Toth)
      Note :
      Dans la foulée de la sortie de la série Zorro, avec Jean Dujardin, sur Prime Video, les éditions Urban nous sortent la version comics de Alex Toth. Version directement issue de la série télé, star des années 50 (et pas que !)

      On retrouve donc ici la genèse de Zorro et du personnage de Don Diego de la Vega. Le scenario est simple : On prend les épisodes de la série et on en fait des comics. Les épisodes étant efficaces, le comics l'est tout autant et permet de retrouver les bouilles exactes de notre enfance.

      Ce qui est vraiment marquant ici, c'est la qualité et la maitrise du noir et blanc d'Alex Toth. C'est très beau et ça n'a pas pris une ride .....pour qui aime les comics en 2 couleurs ! 

      L'ensemble est juste un peu verbeux comme ça l'était souvent à l'époque.

      L'objet lui-même l'est, car il contient une préface d'Alex Toth, mais aussi tout un dossier, en fin de tome, sur la série et la genèse du personnage de Zorro à la télé. 

      Bref, le cadeau de Noël parfait pour les fans de l'homme masqué !


       
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    • Sofia tome 2 - La grande vague (fin)
      Note :
      Quelle fin d'histoire les amis ! Quelle maestria graphique (enfin si vous aimez la couleur) !

      Le premier tome était réellement porté par le graphisme rayonnant de Davide Tosello, masquant une complexité scénaristique importante. 

      Et bien ce tome deux profite que la complexité est réussie à installer le contexte dans le premier tome pour nous livrer une très belle fin d'histoire. Une fin d'histoire très humaine ou le surf et les aventures numériques ne sont que le reflet d'une réflexion sur ce qu'est (et devrait être) la vie.

      Tosello met l'accent sur l'aventure dans ce tome 2, le rendant plus simple et agréable à lire. Mais il n'oublie pas pour autant les métaphores et les clins d'oeil aux réseaux sociaux et autres addictions du Web.

      Sans être trop moralisateur et surtout sans être extrémiste, il nous offre un deuxième tome qui frôle le parfait,  et cette fois aussi bien graphiquement qu'en termes de scenario.
      • 2 réponses
    • Le jardin d'Emily - Une histoire sur la jeunesse d'Emily Dickinson
      Note :
      C'est une fiction "historico-biographique" que nous propose Lydia Corry sur la poétesse américaine Emily Dickinson. A travers son dessin doux en couleurs directes, elle délivre une journée dans la vie de la jeune fille. Cette courte période permettra de nous faire comprendre ses sources d'inspirations. Née dans les vastes étendues vertes du Massachusetts, elle parcourt les forêts, les prairies, longe les rivières et va littéralement à l'encontre de la nature. Elle soulève les pierres et les vieilles souches d'arbre, observe les insectes, prélève des fleurs pour son herbier, elle imagine ce "petit" monde en pleine activité et y puise ses mots. De ces observations, vont naître des pages et des pages de poèmes courts (art peu répandu à cette époque) qu'elle gardera précieusement. Il faut savoir que rien ne sera publié de son vivant, c'est sa soeur Lavinia qui découvrira sa cachette de poèmes et les fera publier en 1890. Emily est décédée en 1886 dans sa ville de résidence Amherst, qu'elle n'a jamais quittée. Il faut croire que l'univers foisonnant l'entourant, ajouté au contexte politique du pays (guerre civile) lui ont suffit. Le pari de Lydia Corry est plutôt réussi, car cette journée de marche contemplative dans les bosquets vous en apprendra presque autant sur la jeune Emily qu'une biographie aux explications longues et rébarbatives. Elle fait vivre le récit et adapte les couleurs environnantes au moment présent, employant des couleurs chaudes pour la fournaise de l'après-midi estival, puis un vert pâle et sombre pour les déambulations en sous-bois. La physionomie globale des pages s'adapte au momentum de la poétesse, renforçant le sentiment d'immersion des lecteurs, d'autant qu'elle parsème les pages d'exemples d'herbiers et autres poèmes d'Emily. Une journée dans sa vie pour une escapade poétique et un enrichissement culturel, contrat rempli pour Lydia Corry !
      • 0 réponse
    • BRZRKR - Bloodlines tome 1
      Note :
      Alors que la trilogie BRZRKR vient de trouver sa conclusion, l’univers étendu débute avec ce premier tome de Bloodlines. L’album est composé de deux histoire mettant en scène le BRZRKR à des époques différentes. Le premier est scénarisé et dessiné par Steve Skroce. Le héros immortel est le protecteur du peuple atlante contre toutes les menaces d’envahisseurs. Ce guerrier invisible vient à bout de toutes les armées pendant que son corps se régénère des nombreuses blessures. Cette série est une création de Keanu Reeve qui donne ses traits au héros, dans une armure rouge ressemblant beaucoup celle de Dracula, dans le film de Coppola. Les histoires sont justes des prétextes pour donner lieu à des scènes de combats intenses et violentes avec démembrements de corps et des effusions de sang sans compter un monstre énorme découpé à l’épée. La deuxième histoire se focalise sur une princesse se servant du BRZRKR pour arriver à ses fins. Seulement, le BRZRKR est obligé de commettre des carnages au risque de perdre le contrôle et devenir une arme de guerre incontrôlable. 
      BRZRKR propose de l’action musclée sans grande réflexion avec deux histoires réalisées par des équipes artistiques différentes. Le deuxième tome est déjà programmé pour 2025.
      • 0 réponse

    • Mariée à ma meilleure amie tome 1 & 2
      Note :
      En voilà une Yuri étonnant parce que le titre est très trompeur. En effet on a ici l'histoire des deux filles qui sont bien mariées mais uniquement, enfin pour l'une d'entre elles, parce qu'il est devenu possible de se marier avec une "amie" sans autre engagement que la vie commune.

      On n'a donc pas une relation amoureuse, mais bien des scènes de ménages entre nos deux filles. Des scènes de la vie courante sur un nouveau couple qui ne sont pas bien différentes des scènes de ménages que l'on verrait pour un nouveau couple standard. Si la relation est de temps en temps "tendancieuse" elle reste dans la norme très basse des Yuri. 

      C'est souvent rigolo, assez mignon et cela se lit plutôt bien. Le décalage de vie des deux filles, avec l'une diurne et l'autre très nocturne, ajoute un peu de piment aux mini-histoires et fait de cette série un bon moment de détente. 
      • 0 réponse
    • I cannot reach you tome 2 & 3
      Note :
      Dur dur de critiquer ces deux tomes tellement ils sont différents.

      L'histoire continue son petit bonhomme de chemin et avance mine de rien dans ... un sens somme tout très conventionnel mais bien foutu. Nos deux idiots représentent bien des adolescents ne réussissant pas à exprimer ce qu'ils ressentent et préférant se faire des films....

      Ce qui est embêtant dans ce deux tomes, c'est que le premier est brouillon au possible. On voit les mêmes scènes du point de vue des deux, mélangés mais aussi en flash back, en rêve avec des retours en avant... bref, on perd rapidement la temporalité et cela rend la lecture assez difficile. Le tome trois est lui bien plus simple, dans la pure lignée d'un shōjo classique. Une sortie scolaire, des problèmes de cœur et des gens qui se dévoilent.

      Bref une histoire toujours aussi mignonne mais dont j'espère des tomes suivant plus proche du 3 que du 2....
      • 0 réponse
    • PTSD Radio tome 1
      Note :
      Voici le manga annoncé comme étant un renouveau du genre horreur. PTSD radio concerne une fréquence particulière, celle du surnaturel sur laquelle trottent les esprits, fantômes et autres créatures étranges.

      La construction du livre est assez déroutante au début, on a une succession de courts chapitres qui ont tous un aspect fantastique, plus ou moins inquiétants et qui ne semblent pas avoir de chute. Puis des personnages récurrents reviennent et s’entrecroisent avec d’autres et semblent parfois complétement indépendants. Ce qui est sûr c’est qu’il y a quelque chose, une sorte de dieu qui intervient si on le dérange, si on ne suit pas les coutumes ou si on les dérange. Un dieu « qui n’a que faire du bien ou du mal » et qui n’est animé que par la soif des sacrifices.

      Ces chapitres sont comme des indices nous permettant d’en savoir plus et de comprendre certains fonctionnements. Pourtant les enchainements semblent encore chaotiques ; on ne sait pas si ce sont les pièces d’un seul puzzle ou si ce sera juste des bribes d’histoires liées à une seule cause.

      PTSD radio a donc une narration assez étrange, on ne sait pas trop où l’on va. Quant à la partie horreur, on a quelques dessins inquiétants mais pas assez pour nous faire ressentir de l’effroi ni nous dégoûter. Il faudra attendre le 2eme tome pour se faire une opinion plus détaillée.
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    • Sweet home tomes 6 et 7
      Note :
      Et oui j’ai un peu de retard sur cette série mais comme le tome 9 vient de sortir, il est temps d’aller voir ce qui s’est passé.

      On avait laissé Hyeon-Su en plein cheminements dans les étages pour aller sauver les deux enfants. Après bien des péripéties (des montres et des combats), le groupe arrive enfin à l’appartement et afin de faciliter les transports, un petit groupe redescend au rez-de-chaussée pour remettre en route les ascenseurs mais une surprise les attend et elle n’est pas bonne.

      Les jours se suivent et se ressemblent pour les habitants de l’immeuble, la question du ravitaillement commence à se poser, il va falloir sortir de la résidence. Mais l’aventure n’est pas le facteur le plus intéressant du récit et plus j’avance dans la lecture plus je me dis qu’il y a un message de la part de l’auteur.

      Si on regarde de plus près les raisons qui transforment les humains en monstres et les discours des survivants on ne peut s’empêcher de penser que Sweet Home serait comme une métaphore de la dépression. Ceux qui se transforment se laissent aller aux sentiments qu’ils refoulent depuis longtemps, que ce soit des ambitions ratées, des rancœurs ou des regrets. Il n’y a que des aspects plutôt négatifs. A côté de ça, le discours pour combattre les montres se rapproche d’encouragements et de positivité.

      Ce n’est que mon analyse mais Sweet Home est plus un thriller psychologique imagé qu’un réel livre d’horreur. La preuve est que Hyeon-Su arrive à contrôler le monstre qui est en lui en faisant sa propre introspection. Et comme le rythme du récit est plutôt lent, cela laisse tout le temps au lecteur d’aller chercher ce 2eme niveau de lecture.

      Une lecture à suivre.
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    • #DRCL Midnight children tomes 2 & 3
      Note :
      Après la lecture de ces deux tomes, j’ai ressenti comme un grand moment de solitude, comment allais-je bien pouvoir formuler cette critique ? Car voilà, après un 1er tome intrigant et excessivement beau, j’ai basculé dans un foutoir pas possible, un grand sac mélangeant des références à la culture pop américaine, du folklore traditionnel autour des vampires, du féminisme victorien, des quotas multiethniques comme on voit dans les productions américaines, de la sexualité variée… jusqu’à aller utiliser l’image du Père Noël sur son traineau !!

      En plus de cela, si tout le monde reconnaît que l’œuvre est graphiquement très intéressante et recherchée, il faudrait presque une analyse de chaque planche pour en comprendre toute la subtilité. C’est métaphorique au possible !

      Bon d’accord on est dans une revisite, mais Shin’ichi Sakamoto va loin quand même, trop loin même. On peine par moment à comprendre ce qu’il a essayé de faire, on se lamente qu’il se laisse aller à vouloir faire des personnages variés pour couvrir le plus de cas possible (la double personnalité homme/femme, l’homme de couleur homosexuel, la féministe intelligente qui fait du catch, le japonais 1er de la classe menant des expériences douteuses) Aucun des personnages n’est normal !

      Si on ajoute à cela un Dracula aux allures de Michael Jackson (et/ou Prince par moment) et des scènes où l’érotisme est à peine dissimulé, on ne sait plus trop où l’on va et cela frôle parfois le ridicule. Comment ne pas rire devant notre Père-Noël ou ne pas s’exclamer « ben voyons » quand Dracula se transforme en dragon ? On en perd la dimension inquiétante du début et c’est dommage.

      Peut-être que la suite sera plus carrée, enfin c’est que laisse supposer les derniers chapitres où les élèves sont bien décidés à affronter la menace.

       
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    • Shibatarian tome 1
      Note :
      Il faut se méfier des vœux surtout quand on les fait auprès d’une personne qui sort de nulle part et qui semble assez étrange. Hajime Satô rencontre un jour Hajime Shibata, ce dernier s’est fait ensevelir au pied d’un cerisier en fleur par des camarades d’école un peu trop heureux de l’aider à parfaire son rôle d’arbre. Les deux garçons se lient d’amitié et décide de monter un projet cinématographique pour la fête de l’école ; seulement personne n’a envie de regarder leur œuvre. Par dépit, Satô imagine un scénario où tout le monde serait comme Shibata et où il se vengerait de tous ceux qui les ont dénigrés. Cinq ans après, Shibata qui avait disparu revient auprès de Satô pour réaliser leur dernier projet en version réelle !

      Il ne faut pas se fier à la figure bienveillante de Shibata, à son aspect rond et simple, au graphisme parfois simple de Katsuya Iwamuro qui pourrait manquer d’arrière-plan. On sait dès le début que le manga a un côté fantastique car seul Satô peut voir Shibata, alors forcément on pense à un fantôme, à une apparition puis Shibatarian bascule dans l’étrange au second chapitre, la situation ne relève plus de ce que l’on connaît déjà et nous entraine vers l’inconnu.

      L’air de rien les interrogations se multiplient et l’étrange devient inquiétant. Ce n’est pas tant le contenu qui interpelle mais le décalage entre le graphisme et le scénario, c’est comme si on racontait l’histoire de Jack l’éventreur avec les dessins d’Hello Kitty ou comme si on tuait quelqu’un comme on achèterait sa baguette de pain. Le personnage de Shibata ne fait pas peur et c’est sans doute la force du manga : raconter une histoire d’horreur comme si tout était normal.

      Ce premier tome de Shibatarian est déroutant, on sent que les marqueurs du thriller sont présents sans pour autant les ressentir pleinement. A suivre donc !
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    • Smile tome 1
      Note :
      Souriez, souriez, souriez et le bonheur sera à votre portée !! Enfin pas pour tout le monde car autour de la secte baptisée « église du sourire éternel » bien des mystères se cachent et bien des disparitions aussi. C’est sur une de leur photo que le journaliste Yûshi Kamome reconnait son épouse, il compte bien s’infiltrer pour la retrouver mais plus il se renseigne et plus les personnes dans son entourage lui disent de s’éloigner de cette église. Arrivera-t-il à faire illusion sans laisser de plumes ?

      Le personnage de Yûshi est loin d’être charismatique et c’est peut-être là le principal défaut de cette histoire car on n’a pas vraiment envie de l’accompagner dans sa recherche. La secte est elle aussi peu avenante et les dessins de ses membres souriant ou riant aux éclats sont un peu glauques. La raison qui a poussé sa femme a intégré l’église du sourire éternel est parfaitement justifiée et ne représente pas une attente scénaristique. Tout ça pour dire que les différents éléments composant cette histoire n’incitent pas vraiment à se plonger dans la lecture. Enfin au début.

      Car peu à peu, ce qui pourrait apparaitre comme un banal fait divers se corse, la présence de la secte se fait plus dangereuse, plus énigmatique, la tension monte et le thriller se met en place. En même temps, l’auteur nous montre tous les dangers d’un endoctrinement, les lavages de cerveaux, l’influence de la communauté et l’emprise psychologique qui en résulte. On a à la fois une enquête policière et une étude sociétale qui deviennent de plus en plus intéressantes au fil des pages. Et puis il y a un chapitre final surprenant qui nous laisse perplexe, assez pour avoir envie de lire le prochain tome.
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    • Comment cacher le fils de l'empereur tome 1
      Note :
      Pour peu que vous aimiez le webtoon et la romantasy, vous n’avez pas pu passer à côté de ce titre qui est disponible sur différentes plateformes.

      Comment cacher le fils de l’empereur propose une histoire originale loin des isekai ou des régressions qui fleurissent en ce moment. Le début du récit est également original puisque l’on débute par un divorce après 1 seul jour de mariage (mais de nombreuses années de fiançailles !!). Non seulement Astelle se voit répudiée du jour du lendemain, mais elle se fait également expulser de sa famille par un père qui ne courre qu’après le pouvoir !! Mais elle n’emporte pas avec elle que le titre de l’impératrice qui a eu le règne le plus court de l’histoire, elle emporte également avec elle un secret qu’elle ne découvrira que quelques temps après : sa grossesse ! Espérant pouvoir vivre en paix le plus longtemps possible, elle se doute qu’un jour ou l’autre son ex-époux (l’empereur) risque de la retrouver vu que ce dernier fait le ménage au sein des nobles de l’empire et que le père d’Astelle est son principal opposant, elle a déjà pris des dispositions afin de cacher la véritable identité de son enfant.

      Astelle est un personnage féminin fort, elle sait prendre en main son destin et prendre les décisions qu’il faut afin de protéger ceux qu’elle aime. Le scénario qui semble simple au début se complexifie peu à peu et l’empereur qui nous était fortement antipathique va se révéler intéressant et va gagner le cœur des lecteurs. Mais la véritable originalité du récit se situe autour de Théore, cela permet à l’auteur de dépeindre les relations parents-enfant ainsi que les enjeux politiques liés à l’héritier du trône.

      Le webtoon est en plus superbement illustré, les personnages sont séduisants, le trait est fin et les décors sont travaillés. Et pour ne rien gâcher, le livre a un avantage certain par rapport à sa version numérique : les 240 pages de lecture, les chapitres en ligne sont beaucoup trop courts et nous laissaient sur notre faim à chaque fois !
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